26 mars 2023

Le poste d’inspectrice en 5 questions avec Mélanie Mireault

10 ans dans l’industrie aérospatiale, à la découverte d’une passionnée du premier secteur manufacturier exportateur au Québec !

Comment êtes-vous entré dans le secteur aérospatial ?

J’ai travaillé dans plusieurs branches (dans les magasins, en optométrie, en construction, dans le secteur hôtelier), j’ai aussi essayé de partir ma petite entreprise. Je suis aussi allée vivre en Alberta pour apprendre l’anglais. J’étais censée y rester 3 mois puis finalement je m’y suis installée 4 ans. À mon retour, j’ai pris un cours de comptabilité et je n’aimais pas vraiment ça. Finalement, j’ai appliqué à un poste chez Sonaca et l’aventure en aérospatial a débuté !

J’ai commencé à travailler dans le département de la conformité, ça touchait la peinture, le masquage, c’était proche de ma branche car quand j’étais en construction, j’étais peintre ! Je trouvais ça très impressionnant de travailler en aérospatiale !

De fil en aiguille, j’ai aussi testé le poste de magasinière au sein de l’entreprise et finalement, je me suis lancée dans un cours d’assembleur, qui je le savais, pourrait me donner l’opportunité d’être inspectrice.

En 2018, un poste s’est ouvert et j’ai eu la chance de commencé directement en tant qu’inspectrice !

À quoi ressemble une journée typique ?

Un opérateur va faire son travail sur le panneau d‘aile d’avion et ma mission consiste à vérifier que ce travail a été fait tel qu’il était demandé, selon les normes mais aussi selon les demandes du client. Je dois le vérifier sous différents aspects, qu’il s’agisse d’un travail d’ébavurage, d’assemblage, de peinture. Je dois m’assurer que tout est conforme au niveau du produit mais aussi de l’administratif qui accompagne le produit.

Rien n’est laissé à la légère, je travaille avec des références très strictes. En cas de problème par exemple, je dois soumettre une réjection. Je prends des photos du dommage, je vais documenter le problème et je transmets cela au département méthode qui lui sera en charge de solutionner le problème en proposant une autre gamme de travail. L’opérateur réparera ensuite selon ce qui est demandé.

Est-ce un travail mené en autonomie ou en équipe ?

C’est en fait, un bon équilibre des deux. Je réalise le travail d’inspection seule, le travail de documentation, de réjection, d’inspection se fait vraiment seul. Mais je garde un lien très fort avec l’équipe car je travaille directement avec les opérateurs dans un rôle de vérification mais aussi de conseil. Je travaille bien-sûr avec le département de Méthode qui me guide. C’est agréable cet équilibre !

Qu’est-ce que qui te stimule au quotidien ?

C’est très diversifié, je travaille dans tous les départements de l’usine, c’est très nourrissant ! C’est aussi un travail moins physique, c’est un excellent compromis entre l’intellectuel et le physique !

Un mot de la fin ?

Au-delà de mon métier, j’aime le secteur : il y a énormément de métiers en aérospatial, beaucoup de possibilités de changer de métiers, on peut toujours évoluer, aller plus haut, aller plus loin. Je trouve aussi que c’est très impressionnant de travailler sur des avions. Avant, ce n’était pas forcément un domaine qui m’intéressait, je prenais l’avion comme tout le monde, sans trop faire attention. Depuis que je travaille en aéronautique, mon regard a changé, je trouve cela vraiment fascinant de voir comment la structure est faite, de voir toutes les pièces que l’on peut retrouver dans un avion, et toutes les études qui sont faites pour construire un avion !

 

Les dernières nouvelles

  • Appel d'offres pour outiller et accompagner les entreprises dans la gestion inclusive des ressources humaines
    6 juillet 2022

    Appel d'offres pour outiller et accompagner les entreprises dans la gestion inclusive des ressources humaines

    Aéro Montréal a lancé dernièrement une nouvelle Initiative, Propulsion...

    En savoir plus