14 juillet 2016

Québec et Siemens AG s’entendent pour déployer les meilleures pratiques de l’industrie 4.0 au Québec

Munich, le 14 juillet 2016. – Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le président‑directeur général de Siemens AG, Joe Kaeser, ont aujourd’hui signifié leur intérêt à développer des initiatives conjointes pour contribuer à la transition du secteur manufacturier québécois vers une quatrième révolution industrielle, caractérisée par le déploiement du numérique et par l’automatisation.

Les échanges entre MM. Couillard et Kaeser, qui ont eu lieu en marge de la 8e Conférence des chefs de gouvernement des Régions partenaires à Munich, se sont avérés prometteurs. L’usine québécoise de Siemens, située à Dorval, pourrait notamment servir de pivot pour ces nouvelles collaborations en devenant une vitrine du savoir-faire de Siemens AG en matière d’automatisation.

« Trois piliers guident l’action économique du Gouvernement du Québec, soit le manufacturier innovant, les exportations et l’entrepreneuriat. Le Gouvernement entend appuyer les projets manufacturiers innovants et favoriser l’intégration des technologies de pointe. L’industrie 4.0 est un vecteur important de croissance économique et de compétitivité industrielle qui permet la création de chaînes de valeur prospères et d’emplois de qualité. L’avènement de l’ère numérique offre au Québec des occasions d’affaires inestimables. Une collaboration avec Siemens, qui a des compétences en la matière reconnues mondialement, est exactement une de ces occasions d’affaires que nous devons saisir afin d’être à l’avant‑plan en matière d’économie numérique », a indiqué le premier ministre Philippe Couillard.

« Multinationale de premier plan en numérisation et en automatisation, Siemens AG accueille avec enthousiasme cette possibilité d’épauler le Gouvernement du Québec dans la mise en place de technologies de production de pointe », affirme son président et chef de la direction, Joe Kaeser. Nous sommes la seule entreprise au monde à réunir sous un même toit des capacités industrielles virtuelles et réelles, caractéristiques de l’industrie 4.0, et nous nous réjouissons de participer à la transformation numérique du Québec », a déclaré Joe Kaeser.

MM. Couillard et Kaeser ont notamment mentionné vouloir encourager des initiatives favorisant le partage de pratiques exemplaires sur le manufacturier innovant pour promouvoir et implanter davantage de technologies numériques vers le tissu industriel québécois. Cet échange d’expertises serait ouvert à un réseau de partenaires industriels ou des centres de recherche, au Québec ou ailleurs, ayant des compétences spécifiques en la matière et viserait à augmenter les capacités technologiques des entreprises québécoises et leur migration vers le numérique. Ceci favorisera le déploiement d’une offre industrielle québécoise plus compétitive et capable d’intégrer les chaînes de valeur mondiales de plus en plus exigeantes et potentiellement la chaîne de valeur globale de Siemens.

Des discussions ont également porté sur le développement de l’usine de turbines à gaz dérivées de l’aérospatiale de Dorval afin qu’elle puisse, éventuellement, se positionner comme un centre de compétences mondiales qui permettrait un rapatriement progressif d’une partie de la chaîne d’approvisionnement de Siemens vers le Québec en complémentarité avec des fournisseurs y étant déjà présents.

De plus, le premier ministre Couillard s’est montré très intéressé par le modèle allemand du « système de formation intégré au travail », qu’a entre autres adopté Siemens. Ce modèle renforce la persévérance scolaire, favorise l’apprentissage en milieu de travail et actualise les compétences acquises afin de pouvoir fournir une main‑d’œuvre qualifiée qui puisse répondre aux exigences propres du secteur manufacturier innovant.

Rappelons que Siemens AG, groupe spécialisé dans les hautes technologies dont le siège social est à Munich en Allemagne, emploie 348 000 personnes à travers le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 110 milliards de dollars CA en 2015. L’entreprise, qui a déjà plusieurs activités au Québec, entend collaborer avec le Gouvernement du Québec pour encourager l’implantation de meilleures pratiques dans la fabrication avancée et l’industrie 4.0 dans le secteur manufacturier québécois.

« Le Québec vient de se doter d’un Plan d’action en économie numérique afin de s’inscrire dans le virage numérique et de se propulser dans l’économie du 21e siècle plus sobre en carbone. Pour ce faire, il est important de gérer de façon efficace ce virage, notamment dans le secteur manufacturier, afin que les entreprises intègrent et s’approprient les technologies numériques, gage de pérennité. Nous voulons pour le Québec une économie d’excellence numérique, attrayante, ouverte et reconnue sur les marchés mondiaux pour son savoir, son écosystème et ses innovations », a conclu le premier ministre.

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